Introduction

    QField est une application SIG Open Source utilisable pour les smartphones et tablettes Android et iOS ainsi que pour les plateformes Windows, Linux et MacOS.

    Construit sur les mêmes composantes que le célèbre SIG bureautique QGis,  QField a pour objectif de répondre aux besoins en collecte de données SIG par les utilisateurs de terrain en tenant compte des particularités liées à ce mode d’acquisition (taille de l’écran, capacités de traitement des smartphones et tablettes, absence de réseau de téléphonie mobile, etc.). Il ne propose que les fonctionnalités essentielles liées à la navigation cartographique ou à la collecte des données, les autres tâches (mise en forme graphique des données, traitement cartographiques évolués, etc.) étant réalisées via QGis en amont pour préparer le projet avant la sortie de terrain ou en aval de la mission pour post-traiter les données.

    En étant entièrement compatible avec QGis, QField trouve naturellement sa place dans la gamme des outils SIG d’acquisition de données et s’inscrit parfaitement comme premier maillon technique dans les chaînes de traitement des données cartographiques de l’entreprise.

    Fonctionnalités

      QField permet, au sein d’un projet cartographique, de consulter mais également d’éditer les données embarquées sur l’appareil mobile en proposant un mode « navigation » et un mode « édition ».

      Navigation cartographique

        Comme dans tout SIG qui se respecte, QField propose les outils de navigation classiques permettant de zoomer et de se déplacer facilement sur la carte.

        Le mode navigation propose également aux utilisateurs d’accéder aux couches du projet via un panneau similaire à celui présent dans QGis. Les données mobilisées dans un projet cartographique peuvent être géolocalisées ou attributaires (tables de références, de suivi…).

        Les couches sont représentées par leur symbologie définie en amont dans QGis et reprennent la majeure partie des paramètres disponibles : analyse thématique, règles de symbologie, étiquettes, niveaux d’apparition…

        Les données sont interrogeables et les utilisateurs peuvent accéder à leur table attributaire via une barre de recherche basée sur la ou les valeurs d’un ou plusieurs champs. Les informations de l’entité s’affichent alors selon la mise en forme définie dans l’onglet « Formulaire ».

        QField permet également d’embarquer et d’afficher des fonds de plan (données raster) en ligne (flux WMS, WMTS) mais aussi en mode déconnecté. Couplé à la géolocalisation, cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de se repérer facilement sur le terrain.

        Édition des données

          Si certaines couches peuvent être déclarées en lecture seule uniquement, d’autres peuvent faire l’objet de modifications via le mode édition. Ce mode autorise la création de nouvelles entités, la suppression des données obsolètes mais aussi la mise à jour des entités existantes (géométrie et / ou attributs).

          QField reprend le formulaire mis en place sur le projet depuis QGis avec la mise en page (onglet, groupes) mais également les différents paramètres disponibles :

          • Types de champ (case à cocher, liste déroulante, texte libre, photos, vidéos…)
          • Contraintes de complétion du formulaire : valeur obligatoire, valeur non nulle, valeur unique, plage de valeurs, etc.
          • Messages d’aides à la complétion
          • Filtrage de données disponibles

          L’utilisation d’un modèle relationnel est possible car QField gère les relations entre les tables ; la notion de parent et d’enfants étant disponible via des formulaires emboîtés.

          En parallèle, l’application propose également des fonctionnalités spécifiques comme la possibilité de reprendre automatiquement la valeur d’un champ saisie lors de la création de l’entité précédente, d’activer l’autocomplétion ou d’afficher des outils de mesures.

          Comme tout SIG, QField propose des fonctionnalités liées à l’édition de géométrie (point, ligne, polygone). Celles-ci permettent, entre autres, d’activer l’édition topologique, d’agir sur les nœuds de l’entité, de reprendre les notions d’accrochage (segments, sommets), de fusionner ou encore de diviser des entités.

          Paramétrages de l’application

            Les projets QGis pour QField peuvent être mobilisés et consultés dans l’application depuis le stockage interne de l’appareil ou via un stockage externe (cloud).

            QField propose également différents paramètres pour améliorer l’expérience des utilisateurs. Parmi ceux-ci, l’ajout d’une barre de recherche d’adresse, l’affichage du formulaire en grand écran, des informations de numérisation (coordonnées, échelle…) ou encore l’intégration de variables réutilisables dans le formulaire.

            Enfin, le nommage des médias (photos, vidéos…) peut être automatisé et dynamique en fonction des valeurs de certains attributs de l’entité.

            Agaric IG vous accompagne !

              Si l’outil QField est facile à prendre en main, il n’en reste pas moins un outil technique qui nécessite une phase d’apprentissage pour permettre un usage pertinent par les équipes de terrain mais également par les équipes en charge de la préparation des projets ou de la valorisation des données collectées

              Agaric IG accompagne les entreprises qui le souhaitent utiliser QField en leur proposant :

              • La réalisation de projets de saisie sur mesure en tenant compte le leurs besoins propres (données à acquérir via le formulaire, fonds de plan à proposer, valorisations envisagées, etc.)
              • Une formation QGis spécifiquement dédiée à la conception de projets QField pour permettre de gagner en autonomie
              • Une prestation d’accompagnement : EasySynq, consistant à mettre en place une chaîne de traitement complète de l’information collectée à base de QField (Préparation des structures de données et des formulaires, collecte des données en mode équipe, diffusion sur web SIG)

              Quelques références clients

                • Envol environnement – Steven : Déployé dans le cadre de la prestation EasySynq pour permettre la remontée des données en équipe, le bureau d’étude Envol Environnement a généralisé l’usage de QField auprès de plus de 60 collaborateurs chargés d’études pour la collecte de données naturalistes sur le terrain (avifaune, entomofaune, autre faune).
                • Dijon Métropole – ProDIJ : Dans le cadre du projet de la Métropole de Dijon « ProDIJ, mieux produire, mieux manger » et du volet « Sols expert » dédié à une meilleur connaissance des sols,  l’application QField a été utilisée pour la collecte de données pédologiques sur plus de 600 sites.
                • INRAE – Ecovitisol : Depuis plus de 3 ans, QField est utilisé par des chercheurs de l’UMR Agroécologie de l’INRAE de Dijon pour décrire très précisément la microbiologie des sols des vignobles de France dans le cadre du programme EcoVitisol.
                • AFES – Identification des zones humides : L’association Française des Sols a fait réaliser plusieurs formulaires QField dédiés à l’identification des zones humides à partir d’éléments de description des sols.